La Médiumnité
La médiumnité se manifeste de différentes façons, il peut s’agir de visions ou d’apparitions d’entités telles que les esprits ou toute autre forme
d’énergie invisible à l’oeil nu. Ces phénomènes se manifestent en général dès le plus jeune âge et révélant ainsi les dons de medium.
L’intuition propre à chaque individu est particulièrement exacerbée chez les médiums, ils ont souvent de forts ressentis, des pressentiments, des
flashs durant lesquels ils voient littéralement une scène se produire.
Certains médiums reçoivent des informations par le biais des rêves. Enfin, on parle souvent d’extra sensibilité s’agissant des médiums car ils perçoivent
les émotions, les énergies et les sensations provoquées par des lieux, des personnes, et tout autre facteur les amenant à ressentir ou pressentir
des événements souvent très marquants. Voyance au Féminin à sélectionnez pour vous le meilleur de la médiumnité en France. Appelez!
Les médiums à travers l'histoire
Selon le spiritisme qui en est l’une des formes les plus connues, la médiumnité se manifeste par la faculté de certaines personnes à communiquer avec les esprits. Que ce soit par clairvoyance, clairaudience ou par une sensibilité très forte, ces personnes ressentent l’influence des esprits, captent leurs messages concernant le passé, le présent ou l’avenir et les transmettent.
On comprend ainsi que les médiums sont avant tout des messagers.
Dès la préhistoire, les hommes ont pris conscience de la mort comme d’une énigme ils se sont interrogés sur ce qu’il y avait au-delà. Des indices de telles croyances ont été relevées chez l’homme de Neandertal il y a quatre-vingts millénaires, il s’agit le plus souvent de sépultures comportant des objets, parures et des ornementations laissant penser qu’ils croyaient à la nécessité d’accompagner le défunt dans l’au-delà.
D’autres témoignages de ce lien entre la vie et la mort, le passé et le présent nous sont transmis depuis l’Antiquité. Ainsi pour les Assyriens et les Babyloniens le destin des hommes était fixé dans l’autre monde et les morts connaissaient la destinée et pouvaient donner des conseils aux vivants.
Les Égyptiens croyaient en un « ka » représentant le double immatériel de l’être et incarnant les forces vitales de chacun ce qu’on pourrait transcrire comme une « âme », qu’ils essayaient de retenir dans le tombeau en préparant des offrandes. Ils invoquaient aussi les morts pour obtenir d’eux des rêves prémonitoires.
En Gaule, les druides et guérisseurs invoquaient régulièrement les morts et le peuple comme les souverains les consultaient souvent comme l’atteste la visite que rendit Vercingétorix aux prêtresses de l’île de Sein pour consulter les âmes des héros morts avant de livrer bataille contre César.
Dans la Grèce antique la communication avec les morts faisait partie intégrante de la pratique religieuse. Rédigé en langue grecque, le mot « ange » des Evangiles signifie « messager » de l’au-delà.
En résumé , de l’oracle grec au chaman d’Amérique, en par le griot africain, les personnes chargées de contacter le monde des esprits, caractérisent de nombreuses cultures de par le monde.
On nomme médium une personne sensible à des influences ou à des phénomènes non perceptibles par les cinq sens, c’est donc par la mobilisation de ce 6ème sens et lors d’un changement de leur état de conscience, que certains médiums perçoivent intuitivement des informations.
D’abord emprunté à l’anglais le mot medium est passé dans le langage courant avec la diffusion du Livre des Médiums, d’Allan Kardec en 1861. Dans cet ouvrage, le mot medium (du latin, medium, milieu intermédiaire) désigne une « personne pouvant servir d’intermédiaire entre les Esprits et les hommes » et la médiumnité désigne l’ensemble des facultés spécifiques aux médiums.
A sa mort, d’autres scientifiques, chercheurs et intellectuels continuent de s’intéresser au spiritisme et à faire appel à des médiums pour communiquer avec les esprits. Victor Hugo avoue communiquer avec Léopoldine, sa fille décédée à l’âge de 19 ans dans un tragique accident de bateau. Alexandre Dumas participe à des séances de spiritisme aux côtés de George Sand, Victorien Sardou et Théophile Gautier. En 1928 c’est Sir Arthur Conan Doyle, auteur des célèbres Sherlock Holmes, qui préside le Congrès spirite mondial qui se tient à Londres.
